Les joies de la mondialisation, c’est que si nous réduisons notre consommation de viande en France les producteurs pourront continuer d’en faire dans les mêmes proportions grâce à l’export. Et l’État travaille à le développer.
Or le but final n’est pas que nous en mangions moins, mais que nous en produisions moins. Pour l’instant la volonté politique ne va pas dans ce sens.
@raph Mmmmhhh, je suis d'accord que foireux, néanmoins si une partie d'entre nous réduit sa consommation, la consommation globale diminue, non ?
Je veux dire : si on continue à produire le même niveau et que la demande ici baisse, d'autres produiront moins ailleurs. Et, inversement, si une tendance à réduire s'amorce globalement, c'est pas dit que ça soit intéressant de continuer à faire + pour l'export.
Mais, c'est sûr que ça n'arrange rien localement, et que ça fait du transport pour rien...
@r3vlibre Si une tendance s'amorce globalement. Mais ce n'est pas en encourageant le reste du monde à acheter que ça ira dans ce sens.
Il me faudrait trouver des chiffres sur l'évolution de l'export en fait.
@raph Yep, effectivement, l'idéal, c'est d'avoir des mesures :)
Peut-être pas que l'export, cependant, je pense qu'il faudrait voir l'évolution de la consommation et production mondiale. Absolue et par habitant.
Résumé de mon toot :
La suppression des repas carnés dans les cantines c'est bien, mais c'est un coup de communication. On a l'habitude maintenant.