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#poesie

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Les fleurs d’inhumanité

De l’infiniment grand à celui du petit
L’homme s’est vu au centre de sa galaxie
Usurpant sans raison ce qui n’était sa place
L’ego est le poison qui tout autre surpasse

Ainsi le monde s’est replié sur lui-même
À mesure qu’il ouvrait tous les écosystèmes
De notre pollution d’être tout simplement
Nous avons gangréné le moindre emplacement

Et nous avons semé par dessus nos épaules
Nos graines corrompues sans éthique et contrôle
Sans respect pour nous-mêmes en toute impunité
Jusqu’à voir fleurir les fleurs d’inhumanités

#poesie #jcmojard #litterature jcmojard.com/les-fleurs-dinhum

Jean-Christophe MOJARD · Les fleurs d’inhumanitéDe l’infiniment grand à celui du petit L’homme s’est vu au centre de sa galaxie Usurpant sans raison ce qui n’était sa place L’ego est le poison qui tout autre surpasse

Quand vous me crachez au visage
j’entends le chant des fous
chasser la lumière de vos yeux

je me demande
ce que je fais parmi vous
Et comment je pourrais
dans un délire disloqué
sucer jusqu’à la moelle
chacun de vos vices

Et quand la nuit verse ses larmes
sur vos peurs invisibles
et que l’obscurité
a des allures
de danse nuptiale

je chante les racines des arbres
qui gravitent comme des orbites
autour de ma silhouette de feu

Nadège Cheref
#Poésie

SUTURE

lunes de cire
écho des frontières
tracées au khôl
nuit émaciée
aux éclats de souffre

la langue des anges
dérange les nerfs
prend la douleur
trois fois nouée

mots souillés
paupières éparpillées
aux portes

langues humaines
langue de la soif
première
obstinée

rapprocher les lèvres
recoudre le mot
la plaie le meurtre
par un baiser
ou le silence

*
in Mystica perdita, illustrations originales de JL Millet, présentation par Werner Lambersy, à tire d'ailes 2009

✨📜 L'exposition de #poésie de l'association Calliope à la BU Droit-Lettres en quelques souvenirs :
- œuvres de Nathalie Man (aka NM.) et Poésie Pourpre
- vernissage en présence des artistes et de Marie-Lise Paoli (MCF en littérature anglaise et comparée - Plurielles UR 24142 @ubmontaigne )

📣 Profitez de la petite prolongation de l'exposition avec l'ouverture samedi !

🔗 u-bordeaux-montaigne.fr/fr/act

N'hésitez pas à écouter « Baiser volé », une mise en musique d'une correspondance rimée entre Clément Marot (XVIème siècle) et une Dame dont l'Histoire n'a pas retenu le nom. Le dernier couplet est de notre plume. Le tout résonne beaucoup avec l'affaire Weinstein et le mouvement féministe qui a suivi.

Cette chanson sera dans l'édition vinyle de notre deuxième album. Pour nous soutenir financièrement, c'est par là : liberapay.com/Gallus/donate

00:00/05:35
#musique#art#mastoart

Je peux voir jusqu’où les arbres ciment je me tiens là où la nuit va s’asseoir

Voilà lune lente lanterne aux dentelles des toits dispense aux dormeurs ses leçons d’indifférence profonde

Je crois que je crois en l’au-delà de moi c’est assez loin déjà

Pas de temps pas de tendresse c’est le monde en hiver il l’est presque toujours – pourtant je me chauffe aux autres dans l’idéal

J’ai beau tirer mon corps à moi sous mes dehors je finirai plus froid qu’un mot sans monde

Aurélie Foglia
#Poésie

Sur D’Ailleurs poésie aujourd’hui, nouvelle chronique de recueil : « Cantique des méridiens », de l’autrice québécoise originaire de Bosnie-Herzégovine Maya Ombasic, à La Passe du vent, chez La Rumeur libre éditions. Lisez de la poésie !

dailleurspoesie.com/maya-ombas

Cantique des méridiens
D’Ailleurs poésie · Maya Ombasic : « Cantique des méridiens »La nouvelle chronique de recueil du site vous présente « Cantique des méridiens », de Maya Ombasic.

L'étoile filante

Dans un demi-sommeil vers quatre heures du matin
J’ai senti ce frisson qui vînt du bas d’abord
Puis j’ai senti tes pieds s’enrouler sur les miens
Et ton corps refroidi se lover plus encore

Mes bras se sont ouverts tu t’y es engouffrée
Comme dans une couette au confort de ta nuit
J’ai même eu un baiser dans mon cou déposé
La seconde d’après tu t’étais rendormie

Je sombrais de nouveau mais d’un bond fut assis
La lumière jaillit mais pas de frissonnante
Personne à mes côtés j’étais seul dans mon lit
Et dans le ciel soudain je vis l’étoile filante

#poesie #jcmojard

Retrouvez mes poemes, nouvelles en streaming littéraire.

jcmojard.com

Mon repaire est une maison de brigands
d'où je sors de temps à autre le nez
pour prendre le vent du large.

J'ai deux amis : un petit renard
pris au piège de mon odeur captive.

J'ai des souliers-azur qui me conduisent
au loin comme un petit voilier.

Marianne Van Hirtum, La vie fulgurante (extrait), L'arbre de Diane